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Sex and the city: la série cul(te) est de retour

Les rediffusions tardives de Sex And The City  ont incontestablement pimenté mes nuits d’adolescente libidineuse. Et  c’est clairement avec le regard de cette ado que je t’écris  aujourd’hui pour un petit point sur deux personnages emblématiques de la série.

Samantha Jones

J’adorais Samantha Jones incarnée par la magnétique Kim Cattral qui ne fait malheureusement plus partie du casting. Sa gourmandise sexuelle pleinement assumée électrisait la trame classique des intrigues romantico- édulcorées et conventionnelles.  En faire, l’une des personnalités principales de la série était un parti pris moderne  voire révolutionnaire et cette vision de  la femme indépendante qui dispose de son corps comme bon lui semble et qui sort du schéma mariage-bébé était réjouissante. Par contre les surnoms et  penchants prêtés à son personnage par les téléspectateurs confirmaient les tabous et les  jugements  encore présents portés sur la sexualité féminine. Comme nos comportements sont souvent pathologisés, là où ceux de l’autre sexe  exprimeraient plutôt sa virilité et son charisme, Samantha était souvent perçue comme la « nymphomane » de la bande.

Carrie BradshAw

Je ressens encore mon petit cœur brasiller à chaque fois que Carrie Bradshow apparaissait à l’écran dans sont style évanescent et pointu devenu mythique. Slalomer entre les taxis en talons aiguille surplombés d’un tutu rose dans l’effervescence des heures de pointe New-yorkaises en alliant frip et haute couture, seule Carrie Bradshow pouvait se le permettre et c’était dingue pour l’époque. J’adorais le fait qu’elle écrive, car  secrètement je rêvais déjà d’en vivre.  A présent « adulte » et  diplômée en journalisme, je peux affirmer non sans une once de satisfaction que seules les questions budgétaires nous séparent même si les haters diront que rien ne nous rassemblent à part la troublante ressemblance entre son iconique boîte à chapeau Lock&co (ci-dessus) et mon melon.

Une suite prometteuse?

Pour  que ce programme des années 90 reste culte et insubmersible, il faudrait  une honnête mise à jour du concept d’origine qui replacerait les héroïnes dans le contexte d’éveil des consciences actuel sur les questions du genre et de l’inclusivité, entre autres.  Je rêverais de voir dans la nouvelle version, des quinquagénaires triomphantes anéantir les préjugés réducteurs et omniprésents sur les femmes d’âge mûr et bousculer les mœurs de la culture dominante qui les exclues des sphères professionnelles, médiatiques et artistiques.

Après, on ne va pas se leurrer mais les thèmes sociétaux abordés, aussi pertinents soient-ils, ne constitueront pas le cœur du débat. On sait tous et toutes que le sujet qui alimentera les conversations et déchainera les passions plus que de raison,  c’est leur physique trop ou pas assez lisse/mince/vieux/ jeune/ blablablabla. On parie ?

C’est quoi ton avis sur ce reboot ?

a) Tu n’es pas au courant , tu ne jures que par Emily in Paris (pâle copie du genre, déso)

b) Tu as juste hâte de squatter le compte HBO Max d’autrui pour bicther dans la gratuité sur les actrices

c) Tu attends le nouveau sextoy qu’elles vont proposer parce que le Rabit 7 est grave rincé en vrai

d) La réponse D

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