Hello tout le monde! Bonne année 2019!
J’espère que vous avez passé un réveillon lumineux sous le signe du partage et des retrouvailles. J’ose croire que vous entamerez ce chapitre 19 confiants et déterminez à concrétiser vos projets. Comme l’a dit une candidate à l’élection miss France animée par l’espoir et la rage de vaincre « l’avenir appartient à ceux qui rêvent trop ». Pensez-y mais n’oubliez pas de vous lever tôt quand même! Pendant la période des fêtes, seules les romances sont mises sur un piédestal cathodique alors que les belles histoires d’amitiés mériteraient aussi d’être glorifiées. C’est ce que j’ai décidé de faire aujourd’hui en vous racontant celle que j’ai vécue avec Christiane.
Nous nous sommes rencontrées le jour où je posais mes valises pour la première fois à l’internat Saint Stanislas de Poitiers. Elle était déjà dans la chambre lorsque je suis arrivée. J’ai susurré un « bonjour » timide, puis nous avons explosé de rire, sans raison, la seconde qui a suivi. Nous sommes, dès cet instant, devenues inséparables. A l’école, nous formions un binôme solide, inébranlable. Elle était à quelque pas de moi lorsque Mathias aux dents en forme de grains de riz m’a larguée au bout d’une heure de relation comme une vielle chaussette. Elle m’a aussi aidée à créer le « club des sans amis », un projet lancinant empreint d’altruisme qui consistait à sympathiser avec les personnes rejetées du collège et à leur ouvrir les portes de la popularité. Nos premières tentatives de maraude connurent un cuisant échec puisque les âmes esseulées que l’on eut la prétention de « sauver » n’avaient ni l’envie, ni le besoin de côtoyer le duo de minettes hystériques que nous formions.
Nous passions des nuits blanches chez l’une comme chez l’autre, au grand dam de nos familles respectives qui supportaient, lasses, nos piailleries et jacasseries en tout genre. Grâce à son affection et à celle de mon grand-frère Ekpalè avec qui je vivais le week-end, le manque de mes parents n’était plus qu’un tison étincelant qui ne se ravivait que très rarement.
Et puis nous avons été séparées à la fin de l’année scolaire lorsque j’ai déménagé en Belgique. Je l’ai revue en Côte d’ivoire quelques années plus tard. Rien n’avait changé. Nos fous rires étaient toujours aussi expansifs. Dans ces moments là, plus personne n’existait à part nous. C’était comme avant.
Après cet été, nous nous sommes définitivement perdues de vue car nos situations géographiques respectives sont diamétralement opposées. Au fil des années, on finit par s’y habituer, on procrastine et le temps, lui, n’attend pas. Pour l’heure, nous restons en contact grâce aux réseaux sociaux. Nous nous retrouverons peut-être un jour qui sait…
La relation atypique qui nous lie est l’une des formes multiples de ce sentiment qui se décline à l’infini. L’amitié, c’est considérer quelqu’un de manière totalement désintéressée. C’est rester fidèle à une âme dans toute sa complexité. C’est apprécier les qualités de l’autre et l’admirer sans l’envier. C’est se parler, se dire les choses, sans se déchirer. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’amitié est parfois l’âtre sur lequel s’attisent les braises de la romance. Aimer autrui, c’est l’honorer de sa confiance, de sa vulnérabilité, qu’on le voit tous les jours, qu’une fois par an ou plus du tout.
Si vous vous reconnaissez un peu dans cette histoire, partagez-la avec les personnes qui comptent pour vous. Ça ne coûte rien, ça fait un bien fou et c’est peut-être plus facile quand c’est quelqu’un d’autre qui le dit ;).
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Veste qu’il ne faut surtout pas porter pour une filature: Zara
Bottes: UGG couleur « antilope »
Sac: Lancaster
Sautoirs et bague : Camaïeu
Montre: Pierre Lannier
Collier lune ==> ici
Bracelet: Les Georgettes (ils sont personnalisables)
Ceinture: La redoute
Pull: La Halle
Ps: Merci à ma meilleure moitié, pour les photos.
A bientôt♥