Avoir trop confiance en soi choque. On accueille plus facilement les discours et comportements empreints de réserve tandis qu’on a tendance à blâmer les personnes qui ont une forte estime d’elles-mêmes et l’indécence de l’afficher. Si on a pleinement conscience de sa valeur où est le mal? Si on a dépassé certaines insécurités sur ses capacités ou son physique, où est le mal? Quel intérêt d’attendre ou d’envisager la considération, le respect ou la confiance des autres si l’on ne peut se nourrir de son amour propre et puiser ses forces dans celui-ci ?

J’ai toujours été frappée par la manière dont l’assurance des femmes dérange davantage. L’humilité et la docilité qu’on exige d’elles dans chaque pan de leur parcours les confine à l’invisibilité et les expose au fameux « syndrome de l’imposteur » surtout dans ce monde d’extrême compétitivité. Dès lors, ce qu’on associe à de la prétention ou de la vanité chez nous est perçu chez l’homme comme une compétence ou une qualité. Pour exemple, lorsqu’une femme hausse le ton sur un plateau télé, elle est gratifiée de tous les noms d’oiseaux pour décrédibiliser son discours et la légitimité de sa posture. Alors qu’à l’inverse, les débats cathodiques diffusés à des heures de grande écoute sont constitués essentiellement d’hommes pratiquement canonisés qui hurlent et éructent sans que cela ne heurte les sensibilités.

Je n’ai jamais été aussi productive et confiante qu’au moment où J’ai arrêté d’accorder trop d’importance à mes défauts et décidé de cultiver mes atouts. Puisque de toute façon les gens sont toujours prêts à voir le pire chez leurs semblables, j’ai fait mienne la maxime de la charité bien ordonnée qui est aussi valable pour la reconnaissance, les encouragements et les ondes positives. S’aimer sauve… Et c’est sain. Sadhguru sors de ce corps

Bon je vous laisse, j’ai plein de bonnes choses à me dire🥰!

Souliers: jonak

Pull: Morgan

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